Auteur : Yannick Guéguen / Date : 22 mars 2021
Ateliers pédagogiques admissibles dans le Répertoire culture-éducation du Ministère de la Culture et des Communications du Québec et accessible aux volets "Ateliers culturels à l'école" et "Une école accueille un artiste ou un écrivain".
L'atelier vise à découvrir l'univers des cartes graphiques, mais aussi les cartes sonores, des cartes qui s'entendent.
La carte permet de représenter le territoire, mais est aussi un outil pour relever des phénomènes réels, notamment les bruits et les sonorités qui nous entourent. L'atelier permet d'expliquer les bases d'une carte (échelle, légende, orientation, graphisme), mais aussi les dimensions subjectives qu'elles peuvent contenir (sens, impression, temporalité).
Après une brève présentation de cartes sonores réalisées par l'artiste et des multitudes d'approches cartographiques tantôt ludiques ou interactives, l'atelier est axé sur la participation des élèves.
Les participants sont invités à choisir un territoire réel et imaginaire : une ville, un parc, un jardin ... De là, ils inventent une histoire où des sons sont associés. Le récit est transcrit en réalisant une carte artistique. La carte comporte des indications de bruits, de phénomènes sonores à écouter.
À partir de cette première carte, ils sont invités à réaliser un jeu cartographique en jouant sur des combinaisons de chemins pouvant être repositionnés dans plusieurs sens. En se basant sur leur premier dessin, la carte est redessinée sur une grille pour pouvoir ouvrir des potentiels combinatoires.
Puis toutes les cartes sont exposées et commentées pour faire un bilan de l'atelier.
En option, les élèves peuvent jouer avec une carte numérique réalisée par l'artiste qui se génère par leur interaction avec la souris sur un poste informatique en ligne.
L’activité est adaptable pour être réalisée en une à deux heures.
Lors de l’atelier, les élèves sont sensibilisés aux différents paramètres météorologiques : les formes des nuages, l’échelle de Beaufort, les effets des ultra-violets, les directions des vents, la pollution atmosphérique, l’indice Humidex.
La météo est une source d’inspiration pour une écriture poétique. Après une brève présentation des jeux d’écriture, notamment sonores et d’exemples variés de poèmes, une explication simple des phénomènes météorologiques est proposée.
Les participants sont invités à jouer avec les mots et à écrire de courtes phrases très simples. Ils sont invités à raconter des événements météorologiques, aidés par une série de conditions météorologiques à prendre en compte et de méthodes créatives.
Puis toutes ces phrases sont mélangées avec l’ensemble du groupe comme un cadavre exquis que les élèves peuvent lire pour s'amuser.
En option, les élèves sont invités à jouer avec une expérience de narration météorologique poétique interactive réalisée par l’artiste.
Un bilan est fait pour revenir sur l’atelier réalisé et partager leur expérience.
L’activité est modifiable pour être intégrée dans une durée de une à deux heures.
L’atelier est centré sur les personnes réalisant l’atelier. L’objectif est de découvrir ces personnes et de mettre en valeur leurs visions et leurs témoignages.
L’objectif est de réaliser un portrait de chaque personne ou du groupe en mosaïque d’images, autrement dit en accumulant des images pour créer une image plus grande et s’amuser à créer une perception proche et lointaine de la photographie. Le projet est aussi un prétexte pour une approche d’écoute de ces personnes.
Une présentation d’exemples de photos mosaïques réalisées par l’artiste permet de préciser l’objectif. Des photographies autour du thème de la mémoire sont aussi présentées pour alimenter l’imaginaire et la discussion. Les participants sont invités à parler d’un moment marquant dans leur vie, à s’exprimer sur des choses importantes pour eux ou des souvenirs qui leur sont chers.
L’atelier est centré sur le jeu photographique (jouer avec les flous et les temps de pose, saisir des détails, utiliser les cadrages) et/ou bien sur la discussion collective autour des images et la mémoire. Une photographie du groupe est réalisée et elle va servir d’image principale pour la photo mosaïque.
La photo mosaïque est finalement réalisée en direct avec un logiciel à partir de la banque d’images présenté au début de l’atelier.
Un bilan est réalisé pour discuter de l’atelier et des résultats photographiques.
L’activité peut être adaptée pour être contenue dans une durée de une à deux heures.